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Par Michaelajp le 8 Mars 2015 à 09:47
Qu'est-ce donc que l'okara ?
ci-dessous photo d'okara que j'ai acheté en supermarché.
Quand on fait du tofu, on le fabrique à partir du soja. Le soja est réduit en purée puis filtré.
Le résidu extrait de ce filtrage s'appelle okara au Japon.
Il est très utilisé dans la cuisine traditionnelle japonaise, mais aussi la cuisine coréenne et chinoise.
J'ai ouï-dire que les végétariens aussi en mangeraient en Europe, mais je ne sais pas sous quelle forme et, peuvent-ils en trouver sous cette forme ?
Côté nutritionnel, il contiendrait environ entre 3,5 a 4 pour cent de protéines, du calcium, du fer et de la vitamine B2.
De nos jours, on mange toujours de l'okara, mais il est aussi présent dans la nourriture des animaux d'élevage mais peut aussi être utilisé comme compost ou bien pour produire du fil textile, et au Japon aussi dans la fabrication de la litière pour chats.
Bref, dans le soja, l'okara ne se perd pas !
Il a un fort taux d'humidité aussi faut-il l'utiliser assez rapidement.
cet okara-ci a été acheté dans un petit magasin qui est en réalité une petite entreprise de fabrication de tofu familiale. Ils préparent le tofu et le vendent directement.
Côté goût, il n'a aucun goût mangé à l'état brut. Donc en général on le cuisine.
Aujourd'hui je vous propose une petite recette japonaise faite à partir d'okara !
Vous êtes partants ???
Pour les ingrédients :
1/2 carotte coupée en fins demi rondelles.
1/21 gingembre frais haché fin.
1/4 de blanc de poireau coupé en fines rondelles
de la ciboulette ciselée
1/4 de bardanne coupée en fines demi rondelles. On gardera la peau de la bardane
(il va de soi que la peau de la bardane soit bien nettoyée !)
Du konjac sous forme de bloc (sur la photo centre en bas). On doit en trouver dans les supermarchés asiatiques.
Le konjac doit bouillir 5 minutes dans de l'eau puis être égoutté et coupé en petits morceaux.
Du tofu frit coupé finement.
Je mets une tranche entière de tofu frit sur la photo pour vous montrer à quoi ça ressemble (en haut à droite).
On appelle ce tofu frit abura-age (prononcer : aboura agué) au Japon.
Dans une poêle, faire chauffer une cuillère à soupe d'huile de colza ou d'olive et faire revenir la carotte, la bardane, le gingembre, le tofu frit. Puis ajouter le konjac et poursuivre la cuisson en remuant deux ou trois minutes.
Pendant ce temps-là, dans une casserole ; mettre 600 ml d'eau et y ajouter 2 cuillères à café de dashi en poudre (ou bien du dashi fait à la maison - j'ai déjà donné les explications pour faire du dashi dans une précédente recette), puis ajouter 2 cuillères à soupe de saké, 2 cuillères à soupe rases de sucre en poudre, 2 à 3 cuillères à soupe de sauce soja, 1 cuillère à soupe de mirin et faire bouillir.
Transvaser ensuite la préparation cuite dans la poêle dans la casserole contenant le bouillon.
Remuer et laisser bouillir à petit feu 5 minutes.
Dans une autre poêle, mettre 1 cuillère à soupe d'huile et y faire revenir le poireau émincé.
Rajouter par dessus 300 g d'okara et faire cuire pendant 5 bonnes minutes en remuant sans cesse, de manière à ce que l'okara s'assèche pendant la cuisson mais ne brûle pas.
Lorsque c'est fait, transvaser l'okara dans la casserole qui contient le bouillon et les légumes.
Bien mélanger.
C'est prêt !
Bon ! D'un point de vue visuel, ça ne va peut-être pas vous plaire ? Mais gustativement parlant, moi j'aime bien !
Et accompagné avec des fleurs dont j'ignore le nom mais que l'on fait bouillir et sur lesquelles on rajoute un peu de sauce soja, c'est un dîner pas trop lourd lourd je pense !
Cette plante viendrait de Chine, mais j'en ignore le nom. Elle a été introduite au Japon je ne sais pas quand non plus ! Tout ce que je sais, c'est qu'on la consomme au printemps !
Je vous souhaite un excellent dimanche !
21 commentaires -
Par Michaelajp le 15 Décembre 2014 à 15:00
Bonjour !
Ce soir pour le dîner, rien de mieux qu'une petite recette sans viande.
Voici les divers ingrédients nécéssaires à cette recette simple et savoureuse.
Tout d'abord, il faut des pommes de terre sato-imo, que l'on appelle en France Taro ou colocase.
Ca ressemble à ça :
Ensuite il faut du gobô, appelé bardane en France et de la carotte :
Enfin il faut du tofu frit. Si vous ne trouvez pas de tofu frit dans les magasins asiatiques, vous pouvez les faire frire vous-meme ?
Pour 4 personnes, il faut :
Sato-imo (taro ou colocase) : 8 petites pattates
bardanne ou gobo : 1/2
Carotte : 1
Tofu frit : un morceau de 300 g environ
et
sucre : 1 cuillère à soupe
dashi : 1 cuillère à café
eau : 250 ml
sauce soja japonaise : 2 cuillères à soupe
mirin : 1 cuillère à soupe.
Je pense que vous pouvez trouver le dashi et le mirin dans les magasins asiatiques.
Couper les légumes et les faire cuire à la vapeur si possible, ou les faire bouillir.
Dans une casserole, faire bouillir pendant 3 minutes le tofu frit coupé en cubes dans de l'eau bouillante, afin de retirer un maximum de gras.
Dans une autre casserole, mettre l'eau, le sucre, la sauce soja, le mirin et le dashi. Mélanger et chauffer.
Puis y ajouter les légumes et le tofu frit, couvrir et faire mijoter à feu doux pendant 20 minutes. Surveiller la cuisson.
C'est délicieux ! On sent le goût de chacun des aliments et le tofu remplace très bien la viande !
La question que je me pose : trouve-t-on de la bardane et du colocase en France ?
PS :
Pour faire du dashi soi-même :
On trouve du dashi en France dans les magasins asiatiques. Il est vendu en granules. C'est très pratique d'utilisation. Ici il existe deux sortes de dashi.
Du dashi fait à partir de l'algue appelée kombu et de bonite sechée et...
du dashi fait à partir de kombu uniquement, et donc sans protéines animales.
Sinon on peut se faire soi-même son dashi sans protéines animales : dans un litre d'eau froide, mettre de l'algue kombu et laisser infuser pendant environ 30 minutes. Ensuite, mettre à ébullition. Après 10 minutes, éteindre et retirer le kombu. Vous pouvez dès lors utiliser ce dashi liquide pour différentes recettes dont la base est le dashi.
Donc pour cette recette, si vous faites vous-même votre dashi, sur les un litre, vous prélèverez 250 ml pour faire mijoter les aliments, tout simplement. Vous n'aurez donc pas besoin de rajouter une cuillère à café de dashi en poudre.
12 commentaires -
Par Michaelajp le 31 Octobre 2014 à 10:49
Rien de mieux qu'un bon repas bien chaud... très chaud même ! Voici aujourd'hui le riz au curry appelé curry rice au Japon. Vous pouvez trouver facilement ce curry dans les magasins asiatiques en France, et on y trouve la recette au dos du paquet mais je ne suis pas sûre que cela soit traduit en français.
Donc c'est tout simple, je vous fait la démo et vous pourrez la refaire chez vous.. si le coeur vous en dit bien-sûr !
Alors c'est pour 8 assiettes.
Il faut 300 g de viande (boeuf ou porc à condition que les tranches soient fines) ou poulet.
Aujourd'hui je l'ai faite avec du poulet.
2 oignons
1 carotte
2 pommes de terre
un paquet de curry.
Tout d'abord, faire cuire du riz, de préférence du riz japonais. Le riz long qui ne colle jamais, c'est pas terrible ici à mon avis. Mais pourquoi pas, vous pouvez aussi essayer.
Ensuite, éplucher les légumes.
Emincer les oignons en longueurs, couper les pommes de terre en quatre et couper les carottes en deux dans la longueur, puis environ 1 cm et demi à deux centimètres sur la largeur.
Dans un faitout, mettre deux cuillères à soupe d'huile de tournesol, faire chauffer et ajouter la viande. La faire dorer.
Puis quand elle est dorée, y ajouter les légumes, bien remuer ensemble puis y ajouter 900 ml d'eau.
Laisser mijoter avec un couvercle à feu doux jusqu'à ce que les légumes soient cuits.
Puis éteindre le feu. Y ajouter tous les carrés de curry, bien remuer jusqu'à ce qu'ils soient fondus dans le mélange. La sauce s'épaissit.
Quand ceci est terminé, rallumer le feu de préférence doux et faire mijoter deux ou trois minutes de façon à ce que la sauce soit bien chaude.
Enfin dans un bol ou bien une assiette à soupe, mettre le riz et ajouter par dessus la préparation.
C'est meilleurs chaud. Eviter d'utiliser des baguettes ou une fourchette, mais mangez plutôt avec une cuillère à soupe si vous ne voulez pas galérer pendant votre repas !
Enfin, sur ces paquets, il est toujours mentionné si le curry est doux ou piquant.
Les chiffres vont de un à cinq.
1 : c'est pas piquant.
2 : à peine
3 : c'est moyen (enfin pour moi, et c'est ce que je prends souvent)
4 : ça commence à faire... moi j'en mange quand j'ai une envie de piquant.
5 : je n'ai pas essayé, j'ai peur ! Mais pour les adorateurs de piquant, pourquoi pas ?
Je ne sais pas quelles marques sont vendues en France, mais les recettes affichées au dos sont à peu de détail près identiques !
Voilà, si le coeur vous en dit ! Bon appêtit !
Article fait à la demande d'un(e) copinaute il y a très longtemps ! J'ai été longue mais je n'ai pas oublié !
Très belle journée chez vous !
30 commentaires -
Par Michaelajp le 7 Septembre 2014 à 06:29
Bonjour, ce matin il pleuvait et il faisait frais. Cela m'a donne envie de manger des ramen en soupe.
Il existe trois sortes de soupes ramen (du moins à ma connaissance) !
Les ramen au sel.
Les ramen à la sauce soja.
Les ramen à la sauce miso.
Personnellement, j'ai une préférence pour la sauce miso.
Aujourd'hui donc, j'ai acheté quelques ingrédients au supermarché pour préparer mes ramen pour deux personnes.
Alors je dois bien l'avouer, le paquet contenant les nouilles ramen est assorti d'une sauce miso toute prête. Mais rien ne m'interdit d'essayer moi-même un jour de faire cette sauce, voire essayer les ramen au sel et les ramen à la sauce soja !
J'ai donc acheté du porc, tranché fin. On n'en trouve pas en France, mais j'ai cuisiné des ramen en France en utilisant du filet mignon que j'ai découpé en tranches très fines.
Si on préfère y mettre du boeuf, je suppose que c'est possible, mais dans ce cas, choisir un morceau de boeuf un peu gras et le couper en fines tranches.
J'ai acheté aussi une carotte, un paquet de pousses de soja, des pousses de bambou toutes prêtes, du blanc de poireau, et du nira qui est une sorte de poireau. Si on n'en trouve pas, on peut très bien utiliser le vert de poireau coupé en fines lamelles.
Du uzumaki, une sorte de surimi de couleur blanc et rose.
Un oeuf dur et des nouilles ramen accompagnées de leur sauce.
Faire bouillir de l'eau dans une grande casserole. Lorsque l'eau bout, y mettre les nouilles ramen et les faire cuire pendant trois à quatre minutes. Egoutter et bien rincer. Attention à ce qu'elles ne collent pas.
Dans une petite casserole, faire bouillir un oeuf pour en faire un oeuf dur.
Pendant ce temps-là, dans une poêle mettre une cuillère à soupe d'huile. La faire chauffer et lorsqu'elle est chaude, faire revenir le porc tranché deux ou trois minutes en faisant attention à ne pas brûler la viande.
Puis, y ajouter les blancs et verts de poireau (ou le nira si vous en trouvez) et la carotte coupée en fines lamelles. Faire revenir deux trois minutes en ne cessant pas de remuer.
Ensuite ajouter le paquet de pousses de soja prélablement rincés et faire cuire pendant deux ou trois minutes sans cesser de remuer.
Ajouter les pousses de bambou, faire revenir une minute supplémentaire en remuant, puis saler et poivrer. Réserver.
Enfin, faire bouillir de l'eau.
Dans un bol à ramen, mettre la sauce qui accompagnait les nouilles dans leur sachet, ajouter de l'eau bouillante à mi hauteur, mélanger et ajouter les nouilles.
Rajouter de l'eau suivant jusqu'aux trois-quarts du bot et ajouter les légumes et la viande au dessus.
Enfin couper l'oeuf dur en deux et en mettre une moitié dans chaque bol et ajouter des rondelles de uzumaki (facultatif).
Voudriez-vous essayer ?
44 commentaires -
Par Michaelajp le 15 Juillet 2014 à 14:18
Manger frais en ce moment, rien de plus agréable.
Je vous propose de déguster des nouilles sômen fraîches.
Il faut des nouilles sômen.
Voilà comment elles se présentent. Elles sont très blanches et très fines. (on en trouve dans les supermarchés asiatiques, si mes souvenirs sont bons).
Elles sont présentées sous formes de "bâtonnets" individuels.
On a pris deux "bâtonnets" de nouilles pour deux personnes.
1 poivron vert, 1 poivron jaune, un poivron orange
1 pêche, 4 tomates-cerises, 2 prunes, une mandarine fraîche ou de la mandarine en boîte.
De la sauce tsuyu
De la ciboulette
Faire cuire pendant quelques minutes des nouilles sômen dans de l'eau bouillante. Egoutter rapidement sous un jet d'eau froide, puis bien laver les nouilles à l'eau froide afin qu'elles refroidissent vite.
Ensuite prendre un grand saladier et les mettre à tremper dans de l'eau fraîche avec des glaçons.
Pendant ce temps, couper le poivron vert, orange et jaune en fines lamelles, les tomates cerises en quatre, les pêches , les prunes et les mandarines en quartiers, puis les ajouter dans le saladier. (en fait, vous pouvez y mettre tous les fruits et légumes de votre convenance, mais j'aime particulièrement de cette manière !).
Dans un petit bol, mettre de la sauce tsuyu (on en trouve dans les magasins asiatiques en France) et de l'eau fraîche, de manière égale. Par exemple 30 CC d'eau et 30 CC de tsuyu , ajouter de la ciboulette ciselée, du myoga (si vous en trouvez. Ca ressemble à ceci : voir mon article sur le myoga « a-manger-avec-moderation»).
Ensuite, vous prenez les nouilles, les fruits et légumes et vous les mettez dans votre bol avant de déguster.
Il ne s'agit pas ici de boire le tout, mais de donner du gout aux nouilles sômen avec la sauce tsuyu. Donc ensuite on attrape les nouilles et les fruits et légumes avec les baguettes avant de déguster.
On a ajouté aussi quelques feuilles nori sur le dessus.
C'est très frais, et délicieux. Pas de gras, et plein de vitamines !
Qui veut essayer ?
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