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Par Michaelajp le 5 Novembre 2011 à 11:36
Hier sommes allés voir le musée de ramen qui se trouve à Shinyokohama dans la préfecture de Kanagawa.
Ce musée a ouvert ses portes en 1993.
Au rez de chaussée, il y a le magasin de souvenirs, on peut y acheter des ramen, et aussi des explications sur les murs concernant les premiers restaurants de ramen.
Le premier resto où on pouvait manger des ramen était un resto chinois qui a ouvert au Japon en 1870. En effet, c'est en 1858 que le Japon est sorti de son isolement est a ouvert ses ports et ses portes aux pays étrangers. Les ramen sont des nouilles chinoises à l'origine. Les Japonais ne connaissaient peut-être pas avant l'ouverture du pays.
Au sous-sol, sur deux étages il y a une reproduction parfaite d'une rue telle qu'on pouvait en voir en 1958, ceci pour les nostalgiques de cette époque. En effet, dans les années 50, les restaurants étaient chers sauf les restaurants de ramen.
Donc, les gens sortaient en famille pour manger des ramen, car c'était à la portée de leurs bourses.
Au détour d'une de ces ruelles, nous nous sommes arrêtés ici :
Alors la banderolle juste devant le restaurant, ça veut dire tout simplement que ce dernier est ouvert. Lorsque la banderolle n'est plus là, cela signifie que le restaurant est fermé.
Il y a le nom du restaurant et parfois, mais ça depend, la specialité est précisée.
Ici "駅 - eki" et ”純蓮”.
A droite on peut lire じゅんれん、「純蓮」より。On peut donc traduire "de Jun Ren".よりsignifie "de",ce qui veut dire que ce restaurant de ramen existe vraiment, s'appelle "Jun ren", il se trouve à Hokkaïdo et il a pu ouvrir son enseigne dans le musée. Mais eki aussi est un nom de restaurant ainsi que sumire すみれ. On peut lire ces trois noms sur les bols des ramen. Ce sont trois restaurants qui avaient été ouverts par la même famille, d'après ce que j'ai compris.
Bon enfin bref, leur spécialité ce sont les ramen d'Hokkaido !
Voila ce que nous y avons mangé, car OUI ! on peut manger ici !
J'ai choisi un mini ramen à la sauce miso et mon mari au sel.
Bien-sur, il y a des oignons, des feuilles de nori, du porc en tranches et des pousses de bambou.
Moi je pensais que les bols seraient plus mini...
C'est bon mais je pense que c'est meilleur en hiver, quand il fait plus froid !
Une attraction
Deuxième restaurant de ramen : de l'île de Kyushu au sud.
Les ramens sont servies dans une soupe. Dans ce resto,cette soupe est préparée avec des légumes et des os de porc qui mijotent plusieurs heures. Ensuite les os de porc et les légumes sont retirés et seule la soupe est servie. Puis dans ces bol à ramen, on ajoute les ramen préalablement cuites dans une autre casserole, des oignons, des nori, même un demi oeuf, du bambou.
J'ai trouvé le goût tres différent et je ne suis pas sûre d'apprécier vraiment. Les ramens ici sont plus fines aussi.
C'étaient encore des mini bols...paraît-il !
Apres nos mini-ramen, nous nous sommes dit que ce serait bien de marcher un peu !
Nous avons refait le tour du musée et sommes tombés sur un policier de 1958 !
Enfin, au détour d'une ruelle, il y avait le koban d'époque. Les koban sont des postes de police que l'on trouve un peu partout au Japon.
Vous pouvez lire ici ce qu'est exactement un koban :
http://fr.wikipedia.org/wiki/K%C5%8Dban
La vieille cabine téléphonique :
Les films à l'affiche en 1958 ???
On va au rez de chaussée.
Des bols et des cuillères à ramen.
La carte du Japon ! La carte change parfois car les restaurants de ramen ont un contrat dont la durée est certainement limitée. Donc si je reviens ici dans dix ans, il y aura certainement d'autres resto de ramen. Il y a neuf resto de ramen et ils viennent de ces différentes régions.
Enfin, on s'est décidé pour tester les ramen de Tokyo :
On a mangé des mini-ramen à la sauce soja et sauce au sel : du sel de montagne et du sel de mer mélangés mais on n'en saura pas plus. Mais il est très bon !
Je préfère de loin les ramen de Tokyo, mais les ramen d'Hokkaido sont très bonnes elles aussi. Cependant, je les mangerais plutôt en hiver, quand il fait bien froid.
Je pense que si on utilise les même ingredients tels les tranches de porc, les pousses de bambou, des feuilles de nori et des oignons, le goût des ramen change en fonction de la préparation de base de la soupe.
On n'a pas pu faire tous les restaurants qui étaient sur place, car même si ce sont des "mini" bols, franchement pour moi c'était plus qu'assez.
Heureusement, on n'avait pas mangé le matin et le soir on s'est contenté de fruits.
Puis on est reparti en direction de la gare de Kikuna, qui n'était pas à côté. Ca tombe bien, on avait besoin de marcher un peu !
10 commentaires -
Par Michaelajp le 1 Novembre 2011 à 01:55
Aujourd'hui, je vous offre un petit déjeuner Japonais. Pas mal de copines m'ont demandé de leur en préparer un, alors je vous en montre un en photos !
Je n'ai pas préparé celui-ci mais il m'est arrivé de faire exactement le même, le dimanche matin. Oui, en semaine je n'ai pas trop le temps, et franchement pas envie de me lever une heure avant les autres pour tout préparer.
Bon alors les filles, bon appêtit ! Et terminez-bien vos assiettes hein !?!? ou je risquerais de me vexer !
Ce petit-déjeuner, je l'ai mangé au ryokan ce week-end ! Moi j'aime beaucoup et avec ça, ça nous tient bien au corps. Surtout qu'on allait en rando après !
Donc à gauche en haut, dans le petit ramequin il y a des tits légumes : carottes, racines de lotus, gobo et graines de sésame.
Le gobo est aussi appelé racine de bardanne. Je ne connaissais pas avant d'arriver au Japon, mais c'est pas cher et c'est très bon quand c'est bien préparé. C'est très populaire au Japon. J'aime bien en cuisiner en hiver.
Ensuite au centre, une tranche de saumon aggrémentée de petites algues.
Dans le ramequin de gauche en bas, ce sont aussi des algues qui ont été cuisinées.
Au milieu dans la petite coupelle se trouve du nattô avec son sachet de karashi et son sachet de sauce soja. Et à sa droite il y a des feuilles de nori. Je vais revenir sur le nattô un peu plus bas !
De plus près :
Voici la soupe miso avec du negi, sorte de poireaux ou d'oignon que l'on coupe en fines lamelles et des champignons dont j'ai oublié le nom...c'est malin tiens !
A côté, rien de vous interdit de boire votre verre de lait ou de jus d'orange !
Des oeufs préparés en omelette avec de la sauce soja et deux gros flageolets blancs.
Ici des tsukemono, soit des petits légumes saumurés. Il y a du concombre, deux tranches de daikon : c'est une sorte de grand radis, et enfin une tite prune salée. J'aime beaucoup et en particulier la prune salée que j'adore déguster tout à la fin du repas.
Il y a du riz blanc bien-sûr.
Voilà enfin le nattô, il faut le préparer un peu avant de le mettre au dessus du riz blanc !
Je vous montre cela en images.
Alors le nattô, ce sont des haricots de soja qui ont été fermentés. C'est un aliment traditionnel du Japon et j'en achète régulièrement car perso, j'aime beaucoup. D'ailleurs ici il n'y a pas d'oeuf, mais j'ai l'habitude d' ajouter un oeuf cru que je mélange au nattô avant de le mettre sur mon riz.
Alors, on ajoute le sachet de karashi, c'est une moutarde japonaise avec aussi la sauce soja et on mélange bien avec les baguettes !
Ca prend un aspect gluant. Il faut dire aussi qu'il dégage une odeur fermentée que tout le monde n'appréciera pas.
Et maintenant, on le met sur le riz et on mange avec des feuilles de nori.
Moi j'aime beaucoup ce genre de petit-déjeuner et j'adore le nattô. Mais je connais des français qui n'aiment pas du tout, du tout, du tout !!!
Lorsque je prépare ce genre de petit-déjeuner, le plus long à faire cuire c'est le riz. Ensuite, j'achète les tsukemonos et les algues cuisinées car je ne sais pas faire moi-même !
Ce petit-déjeuner vous plait ?
Et bien mesdames, messieurs ! Bon appêtit !!!
Avec ça, vous allez être en super forme et vous tiendrez très bien jusqu'à l'heure du déjeuner !
28 commentaires -
Par Michaelajp le 13 Août 2011 à 07:26
En ce moment il fait si chaud que je mets rarement le pied dehors. Aujourd'hui on a encore 34 degrés, sachant que l'été au Japon est humide. Donc la chaleur et l'humidité, c'est plus difficile à supporter que lorsque l'été est certes chaud, mais sec ! Enfin c'est mon avis !
Alors pour passer le temps, je suis en train de faire un sac style hawaïen. Oui je vais enfin apprendre à coudre mon PREMIER sac ! Vais-je y arriver ? En attendant la couture à la machine, je m'occupe de coudre les motifs.
Voilà ce que ça donne pour le moment puisque c'est seulement le début :
Je ferai d'autres photos au fur et à mesure du montage.
Hier mon mari et moi sommes allés acheter des pâtisseries locales. On les mange en les accompagnant de thé vert japonais, c'est excellent. Je ne recommande pas le thé anglais car cela risque de masquer le goût des pâtisseries.
En haut à gauche, des dangos avec de la sauce soja et du sucre. Cela donne un goût sucré-salé.
Ensuite, en dessous toujours à gauche, des mochis assaisonnés de sucre noir et saupoudrés de poudre de kinako. Le kinako est réalisé à partir de haricots de soja.
Puis en dessous des mochis verts à l'armoise et fourrés aux haricots rouges sucrés et présentés entourés de feuilles de bambous.
Les mochis blancs n'ont pas été préparés avec de l'armoise.
Enfin, comme j'adore les graines de sésame, j'ai fait un p'tit flan au sésame noir - fait maison - et pas acheté tout prêt en poudre. J'ai donc dégusté mon flan et j'ai adoré.
Comme j'ai réalisé la recette au pif, je ne savais pas ce que cela donnerait. Franchement, je recommencerai car c'était trèees bon !
Voici mon flan. Il est de couleur gris et c'est normal car c'est le sésame noir qui lui donne cette couleur !
Voici donc les graines de sésame :
A gauche elles sont entières et à droites elles ont été broyées en partie.
D'ailleurs lorsque j'ai fait le flan, je ne l'ai pas passé au tamis après (j'ai pourtant hésité) mais je voulais qu'il conserve quelques graines de sésame entières, pour le petit côté croquant !
Alors au cas ou ca vous intéresserait, voici ce que j'ai fait. J'ai mis à bouillir 400 cc de lait avec 25 grammes de sucre brun. Puis j'ai ajouté 50 grammes de graines de sésame préalablement broyées, j'ai laissé bouillir à feu très doux une minute de plus et enfin, j'ai ajouté 2 grammes d'agar-agar. J'ai laissé bouillir encore 2 minutes. J'ai ensuite mis le tout dans mes coupelles et j'ai laissé refroidir. Ensuite, je les aient placées dans le frigo pendant trois heures. Enfin j'en ai goûté un seul pour voir ce que cela donnait, et j'ai adoré. Alors ce n'est pas très sucré, et si vous préferez plus sucré, vous pouvez peut-être doubler la quantité de sucre.
Avec ça, moi je me régale !!!
Bon quand même, il est peut-être préferable de faire ce flan avec au moins 500 cc ou 600 cc de lait pour 2 grammes d'agar-agar, car c'était un peu trop solide d'après mon mari.
9 commentaires -
Par Michaelajp le 27 Juillet 2011 à 11:15
Gôya...Gôya... laissez-moi réfléchir.... Eh non ! Ce n'est pas du peintre dont je veux parler mais de la cucurbitacée. Sur ce gôya-là, il y a un accent circonflexe. En France on l'appelle aussi "margose" ou courge amère etc...
On le cultive dans les pays chauds et son fruit est très amer.
Donc j''ai découvert le "gôya" ici au Japon. (excusez mais comme on l'appelle comme ça au Japon, j'en ai pris l'habitude donc j'emploierai le mot japonais !). Bien que je sois sûre qu'on peut en trouver dans certains magasins en France. On ne le cultive pas qu'au Japon et je ne sais pas de quel coin est originaire le gôya.
Ici dans le jardin d'une copine qui fait pousser son gôya.
J'adore son amertume mais je crois qu'on ne peut pas le manger cru. Par contre si on le laisse bouillir deux minutes, puis refroidir, on peut le manger en salade après.
Voici une recette que je fais régulièrement, bien-sûr il s'agit d'une recette japonaise.
Dans un premier temps, on lave, essuie puis coupe le gôya dans le sens de la longueur.
Ensuite, avec une grande cuillère, on retire l'intérieur et on gratte bien.
Puis,on le découpe en lamelles de 0.5 cm environ et on le met à dégorger un peu avec du sel pendant dix minutes dans une passoire.
Ensuite, il y a deux possibilités. Soit on essuie les lamelles de gôya avec du papier absorbant, soit on ébouillante d'abord puis on essuie avec du papier absorbant.
Le fait d'ébouillanter le gôya lui ôterait de l'amertume d'après ce que m'a dit une Japonaise.
Mais moi, justement c'est l'amertume de ce légume que j'apprécie le plus, donc je ne l'ébouillante jamais.
Dans une poêle, mettre une cuillère à soupe d'huile puis ajouter le tofu coupé en cubes et le faire revenir jusqu'à ce qu'il devienne brun. Réserver.
Dans la même poêle et sans rajouter de matière grasse, faire revenir le porc coupé en fines lamelles et un oignon coupé lui aussi en lamelles.
Ajouter le gôya et faire revenir. Puis ensuite remettre le tofu.
Ajouter alors deux oeufs battus en omelette.
Puis assaisonner d'une cuillère à café de "dashi" et enfin d'une cuillère à soupe de sauce soja.
Toujours faire revenir en remuant.
Servir dès que c'est prêt. Et avec ça, moi je me REGALE ! Miam miam !!!
Bon ben ce serait dommage de le laisser refroidir... Je vais de ce pas le manger.
A bientôt !
4 commentaires -
Par Michaelajp le 10 Février 2010 à 13:31
Trouver du fromage au Japon, ce n'est pas si difficile qu'on le croit !!!
Tout d'abord, on trouve du camembert, du roquefort, quelques fromages hollandais ou anglais...
Bien sur, le roquefort coute tres cher, le camembert de France aussi...
Mais souvent, dans les supermarches, je trouve du roquefort pre-decoupe et vendu sous emballage... mouais !
bof...
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque mon mari m'a amenee dans une fromagerie a Takasaki !!!
Bon, le fromage reste cher, mais quel plaisir !!!
Je me suis meme paye le luxe d'acheter un..... Neufchatel !
Et oui !! on trouve du Neufchatel au pays du soleil levant !!! Alors avis aux amateurs normands perdus au Japon !!Et voila mon dernier achat a Tokyo !!! ils ont pas fait long feu !!!
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